J'étais heureuse que mon ex belle-soeur m'ait écrit pour me demander comment j'allais. Peut être aurais-je du me douter que si elle demandait cela sur mon mur elle n'attendait pas de réponse détaillée. Néanmoins je lui ai répondu avec mon coeur et je lui ai demandai de ses propres nouvelles et en MP.

Mais voilà, ma réponse est restée...sans réponse. Apparemment ça ne l'intéresse pas, mais alors pourquoi avoir demandé comment j'allais?

Les attentes des uns ne sont pas les attentes des autres, la  communication vraie est un exercice qui reste difficile.

C'est ça l'humain, ses contradictions qui peuvent être parfois blessantes pour qui est attentif et sensible à ce genre de comportement.

C'est le choix de chacun, essayons de ne pas avoir d'attente, ainsi nous ne serons pas déçus et nous aborderons la vie avec un bel esprit ouvert.

Je me ressource ici:

Belle journée à vous qui passez par ici.

Enolayana

Ce dimanche 27 mai, je suis repartie à la découverte d'Uccle, cette fois, direction Parc de la Sauvagère à 15-20 minutes de chez moi. J'y avais été il y a 14 ans avec les enfants avec lesquels je travaillais à la Chapelle de Bourgogne, il était composé de dunes immenses et de grandes prairies sans oublié les bois.  La seule chose que je n'ai pas encore vu ce sont les dunes, ce parc est immense et le tour que j'ai fait ne m'a pas permis de les trouver.

         Chaque fois que je me promène dans la campagne d'Uccle, car il s'agit bien de cela, je suis subjuguée par la beauté des paysages, par les possibilités infinies de promenades, je suis totalement, irresistiblement, définitivement accro à ma commune d'Uccle.

    J'ai fait de petites rencontres de loin il faut le dire, des personnes venues emprunter un bout de prairie pour se dorer au soleil, tout habillé pour certains, à moitié habillé pour d'autres, peut être à poil pour les derniers mais tous là pour respirer le plénitude du moment et de l'endroit.

On ne peut faire autrement que de profiter de la magie des lieux.

  Je n'avais jamis vu un champ d'ortie, c'est impressionnant... et ...piquant.

Je suis sortie trop vite de cette merveille de parc, je compte y retourner pour découvrir d'autres chemins et trouver ces fameuses dunes...

Je suis retournée au Parc Fond'Roy cette fois en prenant le chemin le plus court, je suis passée par la Montagne Saint Job   qui m'a laissée sans voix surtout en arrivant sur le dessus, je suis plongée dans un autre pays une fois de plus, d'autant plus qu'il y a des gars qui jouent à la pétanque. J'ai bifurqué vers le Plateau d'Avijl,  qui regorge de petits chemins dans les "bois", ce sont des multiples petits terrains potagers,  certains y ont mis une balancoire, d'autres une cabane,  l'ensemble a un charme fou. J'ai traversé tout le plateau pour rejoindre le Parc Fond'Roy que j'avais tant admiré la première fois, encore des photos:

 Ce cheval c'est sur le Plateau que je l'ai trouvé...

Personnellement, tout ça me rend rêveuse. J'adore et je sens que je vais faire de ce parcours ma petite promenade favorite, elle est près de chez moi, elle est facile et je m'en mets plein les yeux!! Que demander de plus?

12/08

Suis repartie sur mes premières  traces de balade dans les espaces verts et/ou habités de Uccle.  Cette fois j'ai pris mon appareil photo.

 1ère partie du Crabbegat à gauche, la suite continue dans les bois    

  Parc de Wolvendael

Un petit bout du retour n'est pas le même.  J'ai mis une heure en alternant lenteur et rapidité (lente la rapidité) surtout à la fin où j'avais très chaud et suais comme une malade (merci l'âge, bien qu'il ait bon dos celui-là) et un arrêt de 5-10 minutes dans le Parc de Wolvendael.

Je suis très heureuse d'être venue m'installer à Uccle.  J'y suis née, j'y ai eu mon tout premier appart et 28 ans plus tard, je suis de retour.

Où que mon regard se porte je vois de la beauté et du bien être.  Je suis également heureuse de ne plus avoir de voiture.  Cela m'oblige à ma déplacer autrement et me donne envie de marcher plus souvent.

Apprécier les moments simples, respirer à plein poumons ces instants de bonheur.

10/08

Partie à 11h45, revenue vers 15h30! Marche-ballade.

Sublime. J'ai encore trouvé de merveilleux coins.  J'ai pris la rue Basse puis la chaussée de Saint-Job, je suis entrée dans la réserve de Kinsendael par le bout de la rue Engeland. J'aurais voulu m'asseoir un instant parès cette folle marche qui ne m'avait laissé aucun moment de répis, mais aucun banc à l'horizon.

De guerre lasse, je me suis assise sur le plancher et j'en ai profité pour manger, je mourrais de fin! Je ne suis pas restée très longtemps les lieux étant un peu...humides.

J'ai débouché de la Réserve, ai fait un bout de route pavée en montant et j'ai trouvé un autre chemin partant dans les bois de l'autre côté de la route. La suite de la réserve? En me renseignant sur le Web après, c'est à priori le bois du Kriekenput. J'ai cheminé, sué mais toujours ravie de la petite (très petite) aventure que je m'octroyais. J'ai atteint l'Institut Pasteur et une extrémité de la cité du Homborch. Je reconnaissais plus ou moins l'endroit car quinze ans plus tôt j'étais venue dans le coin avec les enfants d'un précédent boulot. J'ai enfin pu m'asseoir sur...un banc à un arrêt de bus!

Je prends l'avenue Dolez, je me fie à mon sens de l'orientation qui est plutôt bon dans la plupart des cas. Au bout de 300 m environ, je suis soulagée de voir un chemin partant sous un bois, je m'y engouffre avec plaisir. Je rejoins comme cela un quartier résidentiel, je prends des photos d'une résidence avec ses pins

car je me suis crue dans le sud de la France...

Un peu plus tard, je passe devant l'Institut Fond'Roy et là je me dis que je suis beaucoup plus vers Fort Jaco que ce que je pensais (en fait pas tant que ça, mais je ne le sais pas encore), ici je perds le fil car je ne connais pas vraiment. Tout ce que je veux moi c'est retrouver de l'herbe où marcher. Je suis entendue car voici l'entrée d'un parc: Parc Fond'Roy. J'y entre et...je tombe dans un pays enchanté. Un grand   verger, pommiers, poiriers et autres. Quelle quiétude!!! Quelle beauté!!! Tiens je vous mets encore des photos pour bien vous imprégner de l'endroit.

Je ressors par un autre côté où se trouve la ferme d'Uccle (je l'apprends à cet instant là), jolie toute rose.

Je redescends dans le vallon, je suis encore époutousflée par cet endroit bucolique, cet espace champêtre en pleine ville. Je m'assieds sur un banc pour me reposer un peu et je vous laisse profiter.

Je pousse plus loin, je suis à nouveau dans un bois et je tombe quasi nez à nez avec un âne, non 2 ânes, euh 3 ânes!

Je suis ailleurs dans un autre pays, un autre monde. Me voilà toute émue...

Je rejoins la civilisation et je marche encore et encore. Je tombe un peu plus à gauche que là où je pensais être, mais qu'importe, la Place Saint-Job est à ma portée, je m'offre un petit remontant au "Cabestan" et ensuite je remontrai dans mon perchoir.

Encore merci la vie!

06/08

Grâce à mes amies qui m'ont donné l'impulsion et grâce à qui j'ai compris que j'en étais capable, j'ai été me balader par les chemins Ucclois.

J'avais déjà remarqué peu de temps avant un petit chemin interdit à la circulation qui partait dans les sous-bois. Je l'ai emprunté, j'ai traversé des petites rues pavées bordées de maisons charmantes, de magnifiques villas.

Après avoir choisi un chemin plutôt qu'un autre je me suis retrouvée sur un sentier sablonneux qui s'enfonçait sous les arbres.  Je n'en revenais pas de tant de quiétude!  Une fois encore j'ai du choisir entre deux futures destinations; à droite je me doutais où cela allait me mener, à gauche, ça montait, malgré cet inconvénient j'ai pris celui-là.  Je suis passée sous un petit pont apparemment refait par la commune mais néanmoins plein de charme.  Peu après, je l'ai traversé et je me suis trouvée dans un autre monde.  Dans les bois alors que je suis en ville.  J'ai marché le long de ses chemins, des palissades le bordant, une pancarte prévenant qu'il est interdit de se promener dans le ravin...

J'ai enjambé un petit pont de bois, puis un deuxième. Quel calme, quelle paix!  Je savais que j'allais déboucher dans le Parc de Wolvendael par un côté que je ne connaissais pas. Un peu plus tard, le parc s'étalait devant moi avec ses grandes pelouses et ses arbres majestueux.  Je me suis assise quelques instants sur un banc en compagnie de sept ou huit coccinelles.  Je n'en avais jamais vu autant en même temps se partager un même espace.  Toujours cette même paix qui maintenant atteignait mon âme et emplissait mon coeur d"un doux bonheur.

J'ai repris ma route, découvert de nouvelles maisons dans un cadre enchanteur.  Les cent derniers mètres ont été les mêmes qu'à l'aller.

En arrivant chez moi je me suis promis d'aller découvrir plus tard tous ces chemins Ucclois plein de promesses. 

Merci la vie!